. Le-ciel-m, est resté / sur la terre, avec tout ce qui fut appris ». 44 « nom qui n'est pas encore / à moi

. Comme-ton-nom-est-autre, 47 Nous traduisons : « Oh quel beau ciel tout neuf ? quelle joie ! ? / encore plus sans noms? » 48 Il est souligné par les points d'interrogation dans les titres des deux derniers poèmes « ¿El cielo?, pp.65-66

J. R. Le-recueil-de and . Jiménez-renvoie-À-un-cheminement-parfois-difficile, une prise de possession de l'espace plus ou moins franche par le sujet poétique Par le pas, la voix se pose et s'impose, démantèle le temps et l'espace, les fragmente pour mieux les agencer. Mais par cet agencement, elle se confronte à l'inconnu, se perd et se retrouve, le voyage établissant toujours ce rapport à l'autre qui permet, après un mouvement de désorientation, une affirmation de la voix qui s'inscrit dans son espace, dans son objet. Ces différents stades ne se succèdent pas linéairement dans le recueil, mais s'y mêlent, dans une élaboration hésitante et parfois chaotique du cheminement. Or, leur mélange invite à un autre voyage, celui du lecteur, forcé de déceler au-delà de la linéarité et du jalonnement primordial énoncé par la macrostructure du recueil, la liberté d'une voix poétique et ses détours

M. Collot, La poésie moderne et la structure poétique d'horizon, 1989.

E. Husserl, Leçons pour une phénoménologie de la conscience intime du temps, 1996.

J. Jiménez and . Ramón, Diario de un poeta reciencasado, 1999.

J. Kristeva, Etrangers à nous-mêmes ?, 1988.

O. Ott and «. L. , espace retrouvé dans le Diario de poeta y mar de Juan Ramón Jiménez (1916) », Cahiers du GRIAS, n°10, Publications de l, pp.367-390, 2003.