I. Métamorphoses, G. De, . Lafaye-(-ovide, . Métamorphoses, L. B. Paris et al., Le texte ovidien sera cité dans l'édition ère édition 1925, 8 ème édition revue par J. FABRE 1999] pour le t. I, 2008 [1 ère édition 1928, 7 ème édition revue et corrigée par H. LE BONNIEC, pp.1-2, 1930.

F. Le-texte-de-la-pièce-sera-cité-dans-l-'édition-de, . Chaumartin-(-sénèque, . Tragédies, . Ii, L. B. Paris et al., Parmi les lectures que nous avons faites sur l'OEdipe, les plus éclairantes du point de vue de notre sujet ont été, outre l'édition d'A les articles « Mors placet [Sen. Oed. 1031] : Giocasta, Fedra e la scelta del suicidio », p. 189-205, et « Anfione e Zeto in Seneca Oed. 609-612 [con una postilla sull'Antiopa di Pacuvio, 12-14 R les sections 2 et 5 de l'article « Seneca's Ovidian Loci » (art. cit., « Tragic and Ovidian Thebes as Senecan settings, p. 9-21, et « The curse of exile : Seneca, Oedipus, Ovid », p. 33-38) et le mémoire de T. MACDONALD, " I'll Be Your Mirror " : The Appropriation of Ovid's Metamorphoses and the qu'à mourir ; plus exactement, son personnage n'a pas, contrairement à celui d'OEdipe, à s'accomplir mythologiquement, ou n'a à le faire que pour y trouver la force de se tuer. Mais l'on peut aussi faire l'hypothèse que, si le « masque » mythologique d'Agavé n'est pas totalement apte à être porté par Jocaste, c'est parce qu'il est déjà porté par OEdipe lui-même, qui, en se crevant les yeux, et, dans son ouvrage Il Parto dell'orsa : studi su Virgilio, Ovidio e Seneca est devenu à la fois Penthée et Agavé, le fils mutilé et la mère mutilante, trouvant dans cette réunion la complétude que ne pouvait lui donner aucun des deux personnages pris isolément. Il n'en reste pas moins que le corps de Jocaste) au moins autant que de la Jocaste de Sophocle, est, comme l'écrit M.-H. GARELLI, « un condensé de littérature » 52 , et que sa mort se trouve investie d'une signification et d'une force poétique nouvelles par l'emploi des références ovidiennes, jusque dans le détail final du sang rejetant le fer hors de la plaie, pp.2011-285, 1999.

. Iacet-perempta, Vulneri immoritur manus / ferrumque secum nimius eiecit cruor), rappel du suicide d'Ajax 53 , sublimé a posteriori par une métamorphose que Jocaste, elle

. J. Tarrant, Seneca's originality as a poet and dramatist can only be grasped in an Ovidian context. » (R, Senecan Drama and Its Antecedents », dans HSPh LXXXII, pp.216-263, 1978.

. Métamorphoses and . Vii, Carmina Laiades non intellecta priorum / soluerat ingeniis et praecipitata iacebat, pp.759-761

I. Tristes, Cum tamen in nostrum fueris penetrale receptus / contigerisque tuam, scrinia curua, domum, / aspicies illic positos ex ordine fratres / quos studium cunctos euigilauit idem. / Cetera turba palam titulos ostendet apertos / et sua detecta nomina fronte geret ; / tres procul obscura latitantes parte uidebis ? / hi quia, quod nemo nescit, amare docent. / Hos tu uel fugias, uel, si satis oris habebis, Oedipodas facito Telegonosque uoces ! 58 Cf. supra, pp.105-114

. Cf, I. Notamment, A. Gildenhard, . Zissos, and . Ovid, s Narcissus (Met. 3.339-510) : Echoes of Oedipus, AJPh CXXI, vol.1, pp.129-147

V. Dans-l-'élégie, Ovide relégué s'étonnait d'apprendre qu'à Rome, ses carmina étaient joués alors que, disait-il, il n'avait rien écrit pour le théâtre 62 ; c'était à la fois vrai et faux. Son oeuvre comporte une dimension dramatique que Sénèque a admirablement saisie et convertie ; et, plus que les pantomimes évoquées dans les Tristes, ce sont les tragédies de Sénèque qui, par l'immense espace dramatique, rhétorique et conceptuel qu'elles ont donné à la poésie ovidienne

S. Cf, D. Bartsch, and . Wray, OEdipe, la troisième partie du mémoire de T. MACDONALD (« I'll be your mirror », op. cit.), intitulée « Mouit Me Imago : Self-Recognition and Self-Construction in Oedipus » (p. 45-61) et, plus largement, C. J. LITTLEWOOD, Selfrepresentation and Illusion in Senecan Tragedy, Seneca and the Self, 2004.

V. Tristes, Carmina quod pleno saltari nostra theatro / uersibus et plaudi scribis, amice, meis : / nil equidem feci ? tu scis hoc ipse ? theatris, / Musa nec in plausus ambitiosa mea est, Non tamen ingratum est quodcumque obliuia nostri / impedit et profugi nomen in ora refert, pp.25-30