Entre abjuration et coexistence confessionnelle ? Le droit canonique et royal face aux unions entre catholiques et protestants (France, XVIIIe siècle)
Résumé
La question des « mariages bigarrés » dévoile que les dispositions canoniques sont fidèles à la vision thomiste de la diversité de religion. Si l’union entre baptisés revêt un caractère de validité, elle n’en est pas moins illicite. Pour le prince, ces mariages sont à proscrire. Pour autant, en 1787, l’État finit par reconnaître la cohabitation en un même individu de deux natures : un être dans la capacité de disposer de sa liberté de conscience ; un sujet fidèle au lien d’obéissance qui l’attache à son prince.
Domaines
Histoire
Origine : Accord explicite pour ce dépôt